Une fenêtre doit être parfaitement posée pour éviter les pertes de chaleur. Qu’elle soit en aluminium, en bois, en PVC ou autres matériaux, de nombreux critères entrent en compte depuis la conception jusqu’à la pose. Un double ou triple vitrage apporte naturellement de bien meilleures performances thermiques qu’un simple vitrage, tout comme la qualité des menuiseries. Le coefficient thermique est aussi un élément essentiel dans le choix des fenêtres. Mais il s’agit de quoi concrètement ? Plus de détail ici !
Définition du coefficient thermique
Les matériaux utilisés lors d’une construction affichent différents niveaux de résistance à la chaleur. Une valeur nommée U est donc déterminée. Celle-ci est en fonction de leur faculté à atténuer la chaleur lorsque cette dernière se transmet du milieu le plus chaud vers le plus froid. Il s’agit du coefficient de transmission thermique.
Il s’agit d’une unité internationale qui permet de mesurer la quantité de chaleur qu’un matériau va laisser passer et en juger sa performance d’isolation. Autrement dit, il s’agit d’un moyen idéal pour savoir exactement si l’ensemble menuisé est perméable ou non à la chaleur. Le coefficient se calcule dans le temps, en fonction de la surface couverte. Il se calcule également selon la différence de température de chaque côté de la paroi.
Le coefficient thermique est représenté par la lettre U et a pour unité de mesure le W/M2K.
- W a pour signification Watts ;
- M2 est équivaut à la surface de vitrage y compris le châssis ;
- K est le degré Kelvin. Il s’agit de l’écart de température entre extérieur et intérieur.
Lorsque le coefficient est élevé, la fenêtre n’offre pas une isolation de qualité et laisse passer un important transfert de chaleur. D’un autre côté, le coefficient est faible si la fenêtre dispose d’une haute performance thermique. Ainsi, plus le coefficient est faible, plus la performance thermique est élevée.
Quelle est la base d’une fenêtre bien isolée ?
La bonne isolation d’une fenêtre dépend principalement de la qualité de sa conception et de la menuiserie. Elle doit se fermer correctement et être posée à la perfection. Vous pouvez notamment opter pour un cadre en PVC, en bois ou encore en aluminium.
Bien évidemment, un vitrage simple sera moins performant qu’un double ou triple vitrage. De plus, la performance thermique sera plus faible. En effet, un vitrage simple n’est composé que d’une seule feuille de verre liée au battant par un joint. Ceci favorise la condensation et entraîne surtout un sentiment d’inconfort.
D’un autre côté, un double vitrage est composé de deux feuilles de verre plus ou moins épaisses. Celles-ci sont séparées par un espace rempli d’air. Il est ainsi important de prendre en compte le coefficient thermique avant de choisir vos fenêtres isolantes.
Quels sont les différents coefficients de transmission thermique ?
Les parois ou les fenêtres que limitent les courants d’air et les pertes de chaleur affichent un coefficient thermique satisfaisant. Celles-ci représentent notamment un véritable moyen de réduire la facture d’énergie. Elles permettent aussi d’améliorer le confort au quotidien. Un certain nombre de données doivent ainsi être prises en compte pour s’assurer de proposer des solutions conformes aux attentes du client.
Le coefficient thermique Ug
Le coefficient de transmission thermique est principalement dédié aux vitrages. Il se réfère à leurs facultés en matière d’isolation thermique et appose à la valeur U, celle du verre (g). Il faut savoir que les performances varient notamment en fonction de l’épaisseur et la technicité du vitrage. En effet, plus le coefficient est bas, plus elles sont élevées.
Le coefficient thermique Uw
Ici s’ajoute à la valeur U, la valeur w qui correspond à la fenêtre. Ce coefficient thermique est donc l’unité de mesure pour la performance d’isolation des fenêtres. Il peut varier en fonction des qualités thermiques des vitrages (Ug) et celles du cadre (Uf). Il faut noter que le PVC s’avère être le matériau le plus isolant en matière de menuiseries. De plus, il y a le bois, puis l’aluminium et les autres fenêtres en métal.
Les coefficients Sw et TLw
Ces deux coefficients sont différents du coefficient de transmission thermique. Ils interviennent essentiellement dans la qualité thermique d’un logement. Le coefficient Sw (facteur solaire) mesure la capacité d’une fenêtre à laisser passer la chaleur d’origine solaire. Le TLw quant à lui, correspond à la quantité de lumière transmise.
Conclusion
En définitive, la composition des menuiseries, l’installation de la fenêtre et la qualité du vitrage sont les principaux critères pouvant faire varier le coefficient thermique. Les clients y sont de plus en plus sensibles, afin d’évaluer rapidement la performance de l’ensemble.