Énergies renouvelables2018-12-25T17:54:18+02:00

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Techniques et performances énergétiques des énergies vertes

Les différentes sources d’énergies renouvelables

Pour les personnes soucieuses des économies d’énergie, les énergies renouvelables recouvrent toutes les énergies inépuisables qui, du fond des temps, nous viennent en permanence et à profusion du soleil, soit directement sous forme de lumière et de chaleur, soit par l’intermédiaire des énergies offertes par les cycles constamment renouvelés de l’eau, du vent ou de la biomasse végétale.  Cette appellation consacre la reconnaissance de ces énergies qui avaient d’abord porté une étiquette de «nouvelles», d’«alternatives», ou de «douces» ou encore de «durables» par opposition aux énergies traditionnelles. Utiliser les énergies renouvelables et diminuer ses dépenses énergétiques en  réalisant des travaux d’isolation, c’est contribuer à la réduction des émissions de CO₂

La stratégie énergétique

L’intérêt porté aux énergies renouvelables depuis plusieurs décennies a connu des fluctuations qui trouvent principalement leur origine dans l’évolution du contexte économique et politique mais aussi dans les risques majeurs liés aux énergies traditionnelles et de manière générale dans la prise de conscience des grands enjeux de portée mondiale liés au binôme «développement-environnement».
A travers le monde, le processus d’industrialisation s’est traduit par une croissance exponentielle de la consommation des matières premières et plus encore des combustibles fossiles et nucléaires.

Les premiers symptômes de la précarité de cette logique se sont manifestés au travers des deux chocs pétroliers des années septante et quatre-vingt. Cette crise de l’énergie allait notamment mettre en évidence les données géopolitiques et économiques liées aux énergies traditionnelles. Tout d’abord, le manque de diversification des filières énergétiques a placé les pays non producteurs dans une position de forte dépendance par rapport aux quelques pays qui détiennent les gisements de gaz, de pétrole et d’uranium, ce qui pose le problème de la sécurité d’approvisionnement. La prise de conscience de la fragilité de notre situation a été à l’origine des premières manifestations d’intérêt pour toutes les formes d’énergies renouvelables. Leur développement devait permettre d’assurer un certain degré d’autosuffisance, voire même l’autonomie d’habitations ou de collectivités locales.

Cependant, le contre-choc pétrolier du milieu des années 80, et la chute des prix du pétrole et des autres combustibles fossiles, le développement de la filière nucléaire, ont mis un coup de frein aux énergies renouvelables.

Cette désaffection n’était pas due aux seuls facteurs économiques. En effet, dès le premier choc, les pays industrialisés avaient mis en chantier d’ambitieux programmes de maîtrise de l’énergie dans tous les secteurs de la vie socio-économique : bâtiment, industrie, transport.

D’autre part, la filière de l’énergie renouvelable  encore  jeune, ne s’appuyait pas encore sur une industrie solide, un réseau technique et commercial développé et apte à répondre aux attentes des utilisateurs. Plusieurs échecs, dus à un manque de maturité, ont entaché la réputation des énergies renouvelables.

Enfin, il ne faut pas oublier que si les sources d’énergies renouvelables, sont abondantes, elles sont inégalement réparties sur la planète, dans toutes les filières : soleil, vent, eau en mouvement, biomasse, géothermie. Elles sont également diffuses et inconstantes (alternances jour-nuit, vents irrégulier, tarissement, périodique des cours d’eau, régions arides à biomasse pauvre, etc. Si l’énergie prodiguée par le soleil sous toutes ses formes est gratuite, la récupérer pour l’utiliser efficacement est parfois difficile techniquement et coûteux, les ordres de grandeur variant avec les technologies mise en œuvre et leur degré d’évolution.

Le défi des énergies renouvelables

Toutefois, depuis le début de la décennie 90, les énergies renouvelables. connaissent un regain d’intérêt. Plusieurs raisons expliquent cette nouvelle faveur.
Tout d’abord, la prise de conscience de la dégradation de l’environnement, non plus au niveau local, mais à l’échelon de la planète. Chacun de nous est préoccupé par les atteintes à ce patrimoine commun, ignorant les frontières, qu’est notre atmosphère : pluies acides, couche d’ozone, effet de serre et autres menaces célestes. Si le débat scientifique sur les causes et les effets de ces phénomènes sont loin d’être clos, il n’en demeure pas moins que l’utilisation massive des combustibles fossiles contribue à leur extension.

Cette prise de conscience a mené les Nations-Unies à organiser la Conférence sur l’Environnement et le Développement.

C’est en juin 92 à Rio que les chefs d’État et de Gouvernement de 179 pays se sont réunis afin de définir les grands principes et les voies d’action qui doivent présider à la mise en œuvre d’un développement durable.

L’essor des énergies durables

Dans ce contexte global redéfini, les énergies renouvelables connaissent un nouvel essor. En signant la Convention climatique, les États se sont engagés à réduire leurs émissions de CO2. Or les énergies renouvelables constituent, avec l’utilisation rationnelle de l’énergie, la voie incontournable d’une politique énergétique durable et de la lutte contre l’effet de serre, comme le stipule d’ailleurs l’Agenda 21.

Une deuxième raison est dictée par un souci des pays industrialisés d’être moins dépendants des sources traditionnelles d’approvisionnement en combustibles fossiles, pétrole surtout. En outre, combiné avec une politique de maitrise de l’énergie, le développement des énergies renouvelables dans un souci de viabilité technique et économique devrait contribuer à mieux maîtriser les prix de l’énergie par des solutions alternatives.

Enfin, et ceci n’est pas le moins important, le développement des énergies renouvelables devrait avoir un impact sur la vie socio-économique, tant dans les pays industrialisés que ceux en développement : décentralisation par le fonctionnement de petites unités, maintien de l’emploi et revivification des zones rurales, développement de PME de production et de service (maintenance des équipements), équipes de recherche, meilleure conservation des ressources, y compris énergétique, aménagement d’habitat et de villes durables.

Isolation des habitations – Économies d’énergie