L’isolation et le vitrage

Pour améliorer les performances des capteurs solaires thermiques, il convient de les isoler.

Limiter les déperditions de chaleur

Des capteurs «nus», c’est-à-dire sans vitrage et sans isolation, sont cependant commercialisés pour le chauffage des piscines. Ce type de capteurs ne peut fonctionner, en Belgique, que lorsque l’ensoleillement est important, la température extérieure est élevée et le vent quasi nul, ce qui limite leur utilisation exclusivement aux mois d’été.
Limiter les pertes par transmission vers l’extérieur du capteur est primordial si on cherche a optimaliser les performances de ce dernier. Nombreux sont les produits isolants qui peuvent convenir pour isolation arrière et latérale, mais il faut veiller à leur tenue à la température car une coupure de circulation peut faire monter la température intérieure du capteur à plus de 150°C en été.
Vers l’avant, comme le rayonnement solaire doit arriver par absorbeur, on ne peut utiliser que des matériaux transparents: verre en simple ou double vitrage, trempé ou non, armé ou non, ou certains matériaux plastiques ayant la propriété de réaliser «l’effet de serre» (c’est le cas de matériaux comme le polycarbonate, le métacrylate et le tedlar).
polycarbonate
Les inconvénients du verre sont sa fragilité, son poids et son prix élevé en double vitrage. L’inconvénient principal des matériaux plastiques est la dégradation de certaines de leurs propriétés, avec le temps pour certains, ou le prix élevé pour d’autres. Les pertes par transmission peuvent également être éliminées en plaçant l’absorbeur sous vide, ce qui permet d’obtenir un rendement élevé même à hautes températures. Ce type de capteur est d’ailleurs surtout utilisé pour certaines applications demandant des températures plus élevées du fluide caloporteur (jusqu’à 150°C).